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Message definition (CP 05410)
<ref name="n7"> Samuel Pozzi avait été appelé comme témoin, le 25 juillet 1914, à la Cour d'Assises de la Seine dans un procès qui avait fait grand bruit, celui de Mme Caillaux. Le 16 mars 1914, Henriette Caillaux avait tiré sur Gaston Calmette, directeur du Figaro, quatre coups de pistolet browning pour mettre fin à une campagne de déstabilisation que Calmette menait contre son mari, Joseph Caillaux, ministre des Finances. L'une des balles ayant traversé l'artère iliaque, Calmette était mort d'une hémorragie interne en quelques heures. Les trois éminents chirurgiens de la clinique de Neuilly où, moribond, il avait été conduit, avaient jugé nécessaire de le ranimer et de stabiliser son état avant de tenter une opération, qui avait échoué. Mme Caillaux avait choisi comme avocat l'ancien défenseur de Dreyfus, Me Henri Labori. Sa stratégie consistait à interroger divers chirurgiens pour suggérer que Calmette ne serait pas mort de ses blessures s'il avait été opéré plus rapidement. À la barre, Pozzi s'était déclaré partisan, par principe, de l'intervention rapide, position qui confortait la thèse de la défense, mais il avait refusé de mettre en cause la compétence et les décisions de ses confrères. À la question de Me Labori : « N'avez-vous pas été le maître de M. le professeur Hartmann [l'un des trois chirurgiens] ? », il avait répondu : « M. Hartmann veut bien m'appeler son maître, mais je le considère absolument comme mon égal. » (« L'assassinat de Gaston Calmette », Le Figaro, 26 juillet 1914, p. 7, colonne 3). [LJ, FL] </ref>

[1]

  1. Note 7