CP 05413/en: Difference between revisions
(Created page with "<ref name="n5"> Note 5 </ref>") |
(Created page with "<ref name="n6"> Note 6 </ref>") |
||
Line 35: | Line 35: | ||
<ref name="n5"> Note 5 </ref> | <ref name="n5"> Note 5 </ref> | ||
<ref name="n6"> | <ref name="n6"> Note 6 </ref> | ||
<ref name="n7"> (Notes de traduction) </ref> | <ref name="n7"> (Notes de traduction) </ref> |
Revision as of 15:55, 10 March 2021
Marcel Proust à Samuel Pozzi le jeudi [12 novembre 1914]
(Click on the link above to see this letter and its notes in the Corr-Proust digital edition, including all relevant hyperlinks.)
Thursday[1]
102 boulevard Haussmann
Cher Monsieur,
« Il m’a comblé de biens, il m’en veut accabler[2] ».
Vraiment je ne m’attendais pas à ce certificat[3]. Oui je voudrais bien le garder toujours en souvenir[4]. Mais en tous cas la charmante carte — charmante de bonté et de style — sera précieusement conservée[5]. En tous cas rien ne pressait pour ce certificat. Mais « qui cito dat, bis dat », disaient les Romains. En étant si vite généreux, vous l’avez été deux fois[6]. Et moi je suis doublement reconnaissant.
Veuillez agréer, cher Monsieur, mes hommages de respectueuse gratitude et d’admiratif attachement.
Marcel Proust