CP 05412/en: Difference between revisions

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<ref name="n7"> Auteur d'un ouvrage clinique sur les Maladies des organes respiratoires (Paris, Gauthier-Villard, 1892), le docteur Léon Faisans était bien placé pour faire ce certificat en faveur de l'asthmatique Proust. Il ne reste plus du document original qu'une copie de la main de Céleste Albaret (voir CP 05641, ainsi que ses notes 1 et 4). [LJ, FL] </ref>
<ref name="n7"> Note 7 </ref>


<ref name="n8"> Le « médecin habituel » de Proust était le docteur Maurice Bize. Médecin auxiliaire dans la réserve de l'armée territoriale, il était affecté à la portion mobile du 35e régiment territorial d'infanterie, et cantonné à Albi. Il aurait dû être libéré de ses obligations militaires le 24 octobre 1914, mais il fut nommé « médecin aide-major de 2e classe pour la durée de la guerre » par décret en novembre 1914. Le certificat que Proust juge « parfait » est sans doute celui que le Dr Bize a refait sur papier timbré, en date du 4 novembre 1914, attestant son incapacité à quitter son lit (CP 05639), après l'envoi d'un premier certificat sur papier ordinaire et moins explicite, le 23 octobre 1914 (CP 05638). Proust a dû recevoir ce deuxième certificat quelques jours après le 4 novembre. [LJ, FL] </ref>
<ref name="n8"> Le « médecin habituel » de Proust était le docteur Maurice Bize. Médecin auxiliaire dans la réserve de l'armée territoriale, il était affecté à la portion mobile du 35e régiment territorial d'infanterie, et cantonné à Albi. Il aurait dû être libéré de ses obligations militaires le 24 octobre 1914, mais il fut nommé « médecin aide-major de 2e classe pour la durée de la guerre » par décret en novembre 1914. Le certificat que Proust juge « parfait » est sans doute celui que le Dr Bize a refait sur papier timbré, en date du 4 novembre 1914, attestant son incapacité à quitter son lit (CP 05639), après l'envoi d'un premier certificat sur papier ordinaire et moins explicite, le 23 octobre 1914 (CP 05638). Proust a dû recevoir ce deuxième certificat quelques jours après le 4 novembre. [LJ, FL] </ref>

Revision as of 16:28, 2 March 2021


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Marcel Proust à Samuel Pozzi [peu après le 6 novembre 1914]

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[1]

Cher Monsieur

Je reçois votre lettre pour le médecin-major Vigne[2] et l’envoie par le même courrier à Reynaldo[3]. Il vous sera certainement bien reconnaissant de la peine que vous avez eu la bonté de prendre et en attendant qu’il vous écrive, je vous remercie bien vivement pour lui. Mon appréciation esthétique était tout à fait sincère[4] et, comme diraient nos ennemis, « objective[5] ». « L’instantané » que je garde de cette dernière visite[6] me semble empreint d’une séduction plus grande encore que ceux plus anciens conservés très intacts dans ma mémoire. Ce n’est que l’impression d’un artiste, les femmes seules peuvent dire si elle est juste.

Comme vous avez préféré ne pas me donner de certificat, j’en ai demandé un au docteur Faisans[7] ainsi qu’à mon médecin habituel actuellement mobilisé[8]. Leurs deux certificats sont parfaits. Je ne sais encore quand j’aurai à en faire usage.

Veuillez agréer cher Monsieur l’hommage de mon bien respectueux attachement.

Marcel Proust

[9] [10]

Notes

  1. Note 1
  2. Note 2
  3. Note 3
  4. Note 4
  5. Note 5
  6. Note 6
  7. Note 7
  8. Le « médecin habituel » de Proust était le docteur Maurice Bize. Médecin auxiliaire dans la réserve de l'armée territoriale, il était affecté à la portion mobile du 35e régiment territorial d'infanterie, et cantonné à Albi. Il aurait dû être libéré de ses obligations militaires le 24 octobre 1914, mais il fut nommé « médecin aide-major de 2e classe pour la durée de la guerre » par décret en novembre 1914. Le certificat que Proust juge « parfait » est sans doute celui que le Dr Bize a refait sur papier timbré, en date du 4 novembre 1914, attestant son incapacité à quitter son lit (CP 05639), après l'envoi d'un premier certificat sur papier ordinaire et moins explicite, le 23 octobre 1914 (CP 05638). Proust a dû recevoir ce deuxième certificat quelques jours après le 4 novembre. [LJ, FL]
  9. (Notes de traduction)
  10. (Contributeurs)