CP 04852/en
Colette à Marcel Proust [peu avant le 11 décembre 1919]
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LE MATIN 3, 4, 6 BOUL. POISSONNIÈRE 1, 3, 5 & 7, FAUB. POISSONNIÈRE PARIS (IXe ARRt)
Cher Monsieur, mais je voudrais dire désormais cher ami,
Vous croyez que je néglige votre papier[2], quand je me débats pour forcer les cadres trop étroits, ridiculement étroits, du Matin[3]. Déjà j'ai fait composer en huit. Cela ne suffit pas. Je vous en prie, et Jouvenel aussi, pouvez-vous couper trente lignes[4] ? Il passerait tout de suite. Ne m'en veuillez pas.
Croyez-moi votre amie,
Colette de Jouvenel
Mais n'enlevez pas (dans le cas où vous consentiriez) les dépêches[5] !